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Au bout de Moi-même
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Au bout de Moi-même
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18 mai 2007

Une soirée

Cela faisait longtemps, non ?
Quatre, cinq, six mois ?

Je ne sais pas, cela ne m'a pas manquée vraiment, j'ai mon nouveau journal papier très mignon, acheté pour mes 20 ans.
Je ne sais pas par quoi commencer finalement, tout est tellement comme je l'avais voulu.

Aujourd'hui, je sais pourquoi j'écris ici. C'était mon dernier cours de l'année en première année. Je suis donc offieusement en vacances.
J'ai dis aurevoir à mes amis, on va même faire une petite fête après leur dernier partiel en Droit Constit.
Moi je suis vraiment en vacances Mardi à 21 heures.
Pour quatre mois.

Je crois que la vie tourne très vite.
Les gens qu'on pensait intéressants etc, il y a six mois, ne sont pas là. C'est dommage.
J'ai retrouvé mes amis de lycée. J'ai gardé mes amis de Nancy. Pas tous, c'est dommage, enfin il parait.

Ce soir, je suis dans un grand appartement du 16ème.
Non, je me la pète pas, si on se penche par la fenêtre on voit la Tour Eiffel et à cent mètres, il y a la tribune de ses supporters insupportables à Paris.
J'aime bien cette appartement, cette appartement qui n'est pas le mien, avec ce chien qui n'est pas le mien, comme cet ordinateur qui n'est pas non plus le mien. Finalement.

Seule.
Comme tous les vendredis soirs, depuis sept mois.
Mais ce soir, cela prend un tournant différent.
L'appartement. Peut-être.
Les vacances. Aussi.
Les amis. Oui. La vie qu'on a voulu, oui aussi.

Je vais démanager dans un ou deux mois pour avoir un appartement plus grand où on sera deux dedans.
Cela fait bizarre, en fait. J'ai l'impression d'vaoir pris dix ans dans la tête, d'un coup.

Je pourrais faire une liste de tout ce qui s'est passé depuis environ cinq mois...
L'accident grave de ma soeur, le concours de mon autre soeur, les amis que je vois, Montpellier et Grenoble, les surprises,les soirées cabaret, être une princesse.  Volonté de s'en sortir dans la plupart de ses tâches, la grande déprime, les kilos pris. Lui, toujours là. Malgrémon salecaractère et ses manies qui m'agacent.

Il me fait rire.
Il me fait rire le matin, lorsque moi, comme une marmotte, je me mets au fond dulit et qu lui, qui est du matin se lève d'un bond. Il me fait rire le soir quand moi je saute partout et que lui ne rêve que de dormir. Il me fait rougir de me préparer à manger, de m'acheer mes céréales, de me consoler, de savoir quand j'ai besoin d'être seule, même pour deux minutes.
C'est bizarre cette envie de vouloir toujours et encore parler de lui, alors que je n'arrête pas de le critiquer, del'imiter dans ses défauts.
Ebourrifer les cheveux, et non cette chemise, ça va pas, mais non, j'ai toujours raison.
Et je sais très bien au fond que, non, j'ai pas toujours raison.

Il y a un an, c'était différent.
Il y a six mois aussi.
Il y a un an je décidai de m'installer à Paris, pour me rapprocher un peu de celui que j'aimais alors.
Il y a six mois, je voulais quitter Paris, pour rejoindre Nancy. Des amis et un amour, vous voyez.

Aujourd'hui, j'ai ma place dans cette grande ville, que je n'ai toujours pas visité. Je n'ai pas le temps.
J'ai fais des choix, qui m'ont fait mal. Que j'assume aujourd'hui. Que je revendique.
Même si certaines conséquences sont impossibles à effacer.

J'ai revu mes amies du lycée, chose impossible encore il y a six mois.
Cela m'a fait extrémement plaisir en fait.
Vous savez, je peux vous faire une confidence, parfois, j'aimerais vraiment revoir des gens, et je me dis que cela ne sert à rien. A rien sur le long terme, peut-être. Mais cela fait plaisir sur le court terme en fait.
Par lacheté, on refuse parfois les confrontations. Parce que on a un égo démesuré. Alors, on refuse la confrontation, alors quelle est nécéssaire pour comprendre, pour comprendre qui on est aussi.
Si je regrette d'avoir perdu Coralie, Claire ? Oui.
Si je regrette d'avoir perdu Pierre, Maxime ? Oui.
Si je regrette de ne pas voir A. ? Oui.
Est ce que j'en dors mal ? Non, en fait.
Cela me culpabilise, cela s'apelle le regret.

Je commence lundi à huit heures mes partiels et finit tout mardi à vingt et une heures. je ne vais plus exister pendant quarante huit heures.
Veuillez vous adresser à ma secrétaire.

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Commentaires
V
J'aime beaucoup ce que tu fais, je devais te le dire.<br /> Passe faire un tour dans mon vide poche.<br /> Je t'embrasse.<br /> <br /> V.
M
C'est vrai, cela fait du bien.<br /> Et en plus, enfin une touche positive...<br /> Oui, parce que arrête de faire ta ronchonne et de tjr mettre une pointe de mélancolie, ce qui t'arrive est quand même bien, non?<br /> <br /> Allez, 1, 2, 3, soit heureuse !
A
Et ben. Je n'y croyais pas. Et pourtant. Que du bonheur de te lire en tout cas.<br /> Au plaisir, alors :)<br /> (Et bonne continuation surtout).
M
La vache, ça faisait un bail! J'en aurais laissé des commentaires, même qu'Alex croyait que j'étais devenu un con ;) (voyons, voyons, Alex :D).<br /> Heureux d'avoir des nouvelles. <br /> Et comme le radote souvent mon vieux père, "rien n'est jamais perdu".<br /> Ciao!
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