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Au bout de Moi-même
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Au bout de Moi-même
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27 avril 2006

Contre moi

bouahaha__1_

Cette envie de tendresse qui sort de mon ventre, que quelqu'un me prenne la main dans la nuit et me raconte sa vie, ses envies. Sentir une main sur ma peau, qui se ballade et vient à la rencontre de mes seins, de mon ventre, de mes cuisses et de mon dos. Sentir des mains sur cette peau endormie.

Allongée dans une prairie à l'ombre d'un arbre, et à l'ombre de moi-même. Se laisser aller à ne plus vouloir comprendre. Débrancher ma petit tête de tous ces calculs, de tous ces choses que je veux réussir. Dans l'herbe, sentir le soleil croquer ma peau comme un fruit tendre. Croquer ma peau par le soleil.

Allongée, endormie, près de cet homme. Être toute petite dans ses bras, lui demander de me protéger et de me serrer fort, encore plus fort j'ai dis. Si tu peux, étouffe moi. Seulement si tu peux. Savoir qu'il ne pourra pas, puisque. Écouter les paroles qui rassurent, oublier. Les doutes. Oublier.

J'aurais voulu être une Wonder Woman, une fille qui sauve tout le monde, qui sait quand Pedro a mal et quand Petra pleure. Moi, j'aurais voulu être une super héroïne, de celle qui sait tout sur tout, de celle qu'on admire pour sa beauté, sa force et son intelligence. Une héroïne.
J'ai juste connu un jour l'héro. D'ailleurs, pour me prouver à quel point je ne contrôle rien, j'ai revu Pedro. Rupture d'anévrisme. Après dose de trop. Légume, maintenant. C'est con, j'ai jamais pu rentrer dans le collant de Wonder Woman.

J'aurais voulu des rêves en rose, je souhaitais de l'Amour, de la tendresse quotidienne. J'aurais pas voulu connaître David, aujourd'hui. J'aurais voulu terminer mon adolescente comme Petra, comme Vanessa, comme tous ces gens-là, qui savent rien, qui restent enfermés dans leurs rêves. Moi, j'aurais voulu être une immature, une folle du fric, pour pas me poser de questions. Moi, j'aurais voulu croire que les relations ça ne fonctionnait pas dans la distance. Moi, j'aurais voulu croire que Internet ça apporte rien de bon.

Moi, j'aurais voulu que quand je ferme les yeux, bah je sois comme tout le monde : je vois rien. Mais moi, je vois.

Je rêve qu'un homme débarque chez moi, me dise "Surprise!", que je dise que c'est quand même ultra kitsch, mais en fait, j'aime bien. C'est comme quand je dis que je ne veux pas de cadeaux. Alors que je créve quand j'en vois pas. D'ailleurs, c'est décidé la prochaine fois, je dis " pas de cadeaux, pas de..." ( en O il y a beaucoup de rimes cochonnes donc on va éviter..).

Vous avez vu ? Je suis d'humeur joyeuse et taquine. J'étais partie sur un poste un tantinet romantique, mélodramatique, de celle qui a envie de câlins ( ok de partie de jambe en l'air pour faire vulgaire comme je suis d'habitude), mais je ne peux pas. Je ne suis pas d'humeur romantique. Je suis genre Love Machin là, mais pas avec les mêmes grosses lèvres. Bref, je raconte n'importe, mon post part en free style et Alléluia parce que cela suffit les carcans de la littérature française !

Avouons le, j'écris moins, parce que je suis à Nancy, mais quand je suis chez moi, je sais pas quoi dire. Je meuble comme je peux. Bon, et ça va pas du tout ça. Déjà parce que je dessine alors que je sais pas dessiner. Je n'ose pas vous montrer ce que m'inspire J'traîne des pieds d'Olivia Ruiz, parce que honte quand tu nous tiens. Et là elle me tient.

Et pis surtout parce qu'il m'arrive beaucoup de choses. Ok, pas cette semaine. Ni la semaine d'avant d'ailleurs. Ah si. Ah non. Je vous éviterai le film incessant de mon roman à l'eau de rose digne des plus grands . Quoique on a cette particularité d'être seulement deux, pas comme les feuilletons pour demoiselles permanentées en parme et non en violet, bombe de chiotte.

Ce qui me fait peur, c'est que j'ai des responsabilités, que je suis stable émotionnellement (...) depuis presque un an (...) (Note : j'aime bien me tromper moi-même). Qu'en gros, bon en très gros, mais j'ai jamais aimé prendre les petits détails, je suis une femme.

Voilà, c'est dit.

Bien.

Euh.

Je peux rire de mes propres conneries ? ...

Sinon, la photo, bah c'est LA femme.
Moi.

Ça fait du bien de se lâcher, hein ?
Surtout sur un post qui se devait un peu "mignon"...

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Commentaires
F
Ca fait du bien de te lire un peu plus légère que dans tes derniers articles! Ca ne semblait pas facile pour toi, ces temps-ci. Courage, les vacances arrivent, euh, il fait beau, euh... (j'essaie de te voir un avenir radieux et positif!)<br /> <br /> Je t'embrasse! :)<br /> <br /> PS : je viens de voir ton changement de bannière : chouette!
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