A l'intérieur

e n'avais pas spécialement envie d'ouvrir mon coeur.
Et puis, tout est venu d'un coup. Je ne m'arrête plus de taper et de taper, et je sens que je vais tout déverser.

Le Bilan.

J'avais encore un rendez-vous aujourd'hui.
Celui-là c'est aussi très bien passé.

J'ai rencontré un garçon, nous avons bavardé, nous avons été à plusieurs réunions ensemble par rapport à notre lycée, et puis nous nous sommes revus en boîte de nuit, et on s'est embrassé. C'est tellement bête quand on y pense. Tellement facile... Pourquoi je n'y étais jamais arrivé ?
Seul petit soucis,  le Garçon est un courreur, et moi, je ne suis pas très fixe. Peu importe. Quand je suis chez lui, je me repose la tête, on parle de tout et de rien, il me donne la tendresse que je veux et je en redonne en retour. Pas de sms superficiels, pas de paroles en l'air, pas de soucis de " je l'ai pas vu aujourd'hui ", pas de sexe non plus. Juste un semblant de "Nous".

* passage que j'ai censuré*

J'avais écris quelques choses d'important. Mais mettre les mots sur cela m'empêche de me cacher la véritée. M'avouer ceci, est beaucoup trop dur. M'avouer ce début de sentiment. M'avouer qu'Il me manque, m'avouer que parfois je pense en lui dans les bras du Garçon, m'avouer tout ce que je ne dois pas dire, pas écrire et surtout pas comprendre, serait donner ma démission de ma propre raison. Alors. Non.

Au fin fond de mon coeur, c'est le brouillard total. Pire qu'en Angleterre. Je mélange tout, je suis irritable, je ne sais plus trop où j'en suis.

Et puis le Fantôme qui revient au galop. Toujours aussi énervant, toujours aussi angoissant, toujorus aussi emmerdant. Je cherche le bouton off de mes angoisses, mais j'ai beaucoup de mal.

Au détour d'un songe, un nouveau Moi se dessine, avec des projets d'avenir plus gros que ma petite personne, plus important que le budget prévu. Mais... On s'en fout ! Je me lance dans mes rêves les plus fous, j'y vais tête baissée et " Mea Culpa" comme dirait certains.

Au détour de moi-même, je rencontre de drôles de personnes et de drôles de facéties. Et puis, j'ai un gros bagage derrière moi. Tous ces souvenirs de ces années pas toujours belles, mais souvent heureuse. J'aimerais mettre tout ça dans une boîte, et tout garder. Que le temps s'arrête que je continue de photographier.

Dans ma mémoire, il y a des moments entre filles que je ne pensais plus possible, il y a des caresses parfois fortes qui me font encore frémir, et puis des regards complices qui restent sur ma peau. Des sms auxquels je ne réponds plus, et des livres qui trainent au fond de mon sac. Il n'y a pas de travail, parce que... Je ne sais pas pourquoi. Une grande flemme.

Mon anniversaire à refaire.
Lucas. Victoire. Léa. Lola. Julie. Les cinq les plus importants finalement.

Et puis je ferme les yeux...

Le Clown triste, tu sais, à accrocher des larmes à son sourire.

( Pour ceux qui lisent régulièrement Rêveuse sur 20six, je vous annonce hélas que son ordinateur est mourrue pour quelques temps :( )